Le Draveur
Le Draveur

Je vous ai parlé du Festival Anachronick de musique vintage dans un précédent article. C’est le vendredi 2 mai que débutait la première soirée de ce festival qui dure deux bonnes soirées à Montréal.

Café Campus

On a d’abord cherché une place de stationnement pendant un peu trop longtemps près de la rue Prince Arthur, pour finalement se rendre compte qu’on allait manquer la première partie de The Muscadettes. Comme ces filles sont excellentes en album et doivent déménager sur scène, je vous laisse écouter leurs pistes et vous encourage à les voir en spectacle. Ce sont deux jumelles qui jouent un rock garage pas mal honnête et efficace, mélangé avec du surf-grunge.

On est arrivé à temps pour voir des danseurs qui bougeaient la jive? (Une forme de swing, i guess). C’était bien sympa. Ensuite, les amis de Cherry Chérie sont montés sur scène avec leur enthousiasme et leur charisme palpable. Il faut dire que c’était comble au Café Campus et la foule en a eu pour son bonheur.

Le Draveur
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Cherry Chérie fait tapoter du pied les plus stoïques, fait hocher la tête au malandrin et bouger des hanches aux plus prudes. Pas le choix de danser, de swinguer et d’avoir du fun. Les gars ont de la maitrise et des pistes originales qu’ils entrecoupent de reprises (notamment des Beach Boys). Vendredi soir, ils ont offert quelques chansons qui n’ont plus à faire leur preuve (Alligator, Cadillac) et quelques nouveautés dont une piste qu’ils cassaient pour la première fois. Ils ont du charisme, de la parlote, sont à l’aise et bougent avec bonheur (voir les mouvements de jambes ici-bas). Pas le choix de passer une bonne soirée en leur compagnie!

Le Draveur
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Club Soda

Direction Club Soda pour le prochain concert de We Are Wolves qui débutait vers les 23h? La salle est compacte, le deuxième étage fermé. On sent la foule fébrile, heureuse de retrouver le trio après quelque temps. Leur dernier concert à Montréal remonte tout de même à La nuit blanche (début mars).

Le Draveur
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La dernière fois que j’ai assisté à un concert de We Are Wolves, c’était à Osheaga, cet été. J’ai donc retrouvé avec bonheur leur set-up sombre, leur accoutrement magnifique, leur immense kind-of-affiche-étendard dans le dos et leur visage voilé de dentelle noire. Leur rock est lourd comme un million de briques et de béton. Ça sonne comme de la magie délicieusement maléfique et ça bouge. C’est rock en sale et il y a de la pop en dessous de tout ça.

Véritablement fantastique comme performance, les musiciens sont généreux, intenses, énergiques et se donnent corps et âme sur leurs instruments. Leur voix aigüe d’outre-tombe enchante et émerveille. La foule est en transe et bouge avec bonheur. We Are Wolves déménage avec panache, foudroie avec doigté et avec une intelligence primaire. On sent la meute. On sent viscéralement la musique rock dans nos entrailles sauvages.

Ouf! Quelle soirée animale mémorable!

Le Draveur
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