Isabelle Young est une jeune auteure-compositrice-interprète de Montréal qui vient de lancer son premier album intitulé Sirens. Pour les influences, elle cite Alison Krauss, Bill Withers, Sade, Etta James, Jeff Buckley et Radiohead, mais notons également des ressemblances avec une Lana Del Ray ou même avec Norah Jones dans leurs pistes les plus douces. Elle gagnerait à se rapprocher d’influences telles que Likke Li ou même Bjork, afin de développer ce petit côté électropop décalé qui ne semble pas lui être étranger.
La pop n’éclate pas ici, elle est retenue captive dans les mélodies. L’effet est malencontreux, mais pas dramatique, car les chansons sont merveilleuses. Il faut offrir à Isabelle la maitrise de son piano avec lequel elle nous offre des moments magique tel que sur la pièce titre Sirens. Elle se fait parfois plus jazzy, notamment sur Long Way Home, ma pièce préférée de l’album, ainsi que sur Do I Need To Know, pièce de jalousie ou de trahison méritée. Le coeur gros, l’album s’achève avec Girl You Know, une superbe pièce chargée d’émotion.
En général, les chansons traitent de la difficulté de tomber en amour, ou d’avoir une relation. C’est smooth et pas trop dark. L’ensemble reste vulnérable avec un côté juvénile. La voix d’Isabelle Young est merveilleuse, et transpire une chaleur bienvenue. Une artiste à suivre de prêt.
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