Le Draveur
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La Grosse Lanterne à soufflé sa première bougie sur une édition réussie le 9 août dernier en Béthanie. Il y a eu quelques pépins, mais pour une première édition d’un festival, il suffit de rajuster le tir pour pour que la prochaine édition soit au top! Dans l’ensemble, les festivaliers (moi inclus) ont eu du plaisir!

L’installation

Perdu à 1h30 de Montréal, le site est joignable en voiture, en prenant la 20 et en virant à droite après Saint-Hyacinthe (ou à gauche en venant de Québec) et ensuite 30 minutes dans les rangs, parmi les fermes et les petits villages. C’est donc en plein (magnifique) trou perdu (pour vrai!) que m’a conduit mon GPS. Las bas, des employés énergiques et compétents nous accueille, plein sourire.

Le premier bémol arrive : il faut stationner sa voiture et marcher JUSQUE LÀS-BAS, LOIN DANS LE BOIS pour avoir accès au terrain de camping. Mais on nous offre tout de même la possibilité de transporter notre stock pour 5$ par une navette (un pick-up). Bon OK, c’est correct, allons-y. Les billets en poche, le festivalier à droit une fouille complète de ses bagages qui peut s’avérer très longue sous ce soleil de plomb. Les gardes fouillent TOUT à la recherche d’alcool, de bouteilles de vitres et même d’armes (on sais jamais). Ensuite, c’est la visite jusqu’au terrain de camping!

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Eh oui! Le site de La Grosse Lanterne est en fait un site de GN (Grandeur Nature) dont les activités avaient pris congé l’espace d’une fin de semaine pour laisser les organisateurs de La Grosse Lanterne monter une scène et tout aménager le site pour les festivaliers.

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Parce que c’est toujours utile, un canon. Il y avait aussi des palissades et des catapultes, mais une photo c’est en masse.

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Il y avait bel et bien UNE grosse Lanterne et plusieurs autres lanternes sur le site. À la nuit tombée, elles changeaient même de couleur.

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Donc, c’était dans le bois et c’était merveilleux.

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Il y avait aussi un chalet.

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Inhabité. (Heureusement!)

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Et une grange de contre bande pour l’alcool.

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Puis un village, avec un cultivateur qui vendait des légumes qu’on pouvait faire griller sur des BBQ au charbon, ainsi qu’un kiosque qui vendait de la nourriture, un qui vendait de la bière et un qui vendait des pops-sicles.

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Une rivière passait près du terrain de camping.

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Pas très remplie, mais populaire.

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Et les gens installaient leurs tentes au petit bonheur la chance.

Les shows

La programmation était riche et diversifiée! Organisé avec talent par Bonsound concert, on a eu droit à The Muscadettes, Le Trouble, Solids et Suuns, pour un après-midi rock. Ensuite ce fut le tour de Dead Obies, Alaclair Ensemble, Boogat et au final, les très talentueuses Radio Radio. On aurait peut-être aimé mélanger les deux genres, mais dans l’ensemble on a dansé et sauté tout le long de la soirée. Un kind-of afterparty à pris place proche de l’auberge avec des DJ set de KenLo Craqnuques (Alaclair Ensemble) & Yes Mccan (Dead Obies) ainsi que Pierre Kwenders et The Posterz.

Lorsque la nuit est tombée et qu’il faisait noir partout sauf prêt de la scène, on se sentait vraiment à La Grosse Lanterne, un gros festival dans le noir, dans la forêt, pour illuminer la nuit.

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En conclusion

J’ai clairement aimé marcher dans le noir, en pleine forêt, éclairée par les magnifiques installations lumineuses du festival.

Au final, malgré la logistique, la nuit super froide et le seul cuisinier dans la place qui avait de la difficulté à fournir (voir photo ici bàs), on a eu tellement de plaisir, que je le recommande à tous! Noter bien que le festival à des places limitées (1300). Cette année, il y a eu plus de 500 personnes qui s’y sont déplacées. Mon avis est que l’an prochain, si tout va bien, le festival sera comble! La qualité de l’organisation, de la programmation, de l’installation et tout le reste sont très prometteurs pour l’avenir de ce festival.

J’ai aussi aimé la programmation, l’ai-je dit? mais vraiment beaucoup! Clairement un de mes festivals préférés, dans la même veine que Woodstock. C’est quand même la première fois que je dépucelle un festival.

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