La bombe nucléaire pèse sur nos têtes d’américains comme une épée de Damoclès. De jour en jour, la pression de la Corée du Nord se fait sentir. Afin d’exorciser le stress que cette fin imminente peut engendrer, je vous présente la troupe montréalaise Pyongyang.

Pyongyang, c’est le projet d’un ami. Marco Paulo Santos m’a fait écouter le tout cet été et je ne lui ai pourtant pas accordé toute l’attention qu’il méritait. Alors, je rattrape le coup. (On a même fait le vidéoclip ici haut ensemble.)

Habitués à jouer une musique plus expérimentale et évolutive, deux amis se rencontrent pour créer un nouveau projet. Marco Paulo Santos et Antonio Pavao Pereira qui avaient leurs projets respectifs, se sont réunis pour construire un nouveau son funky, électro, post-punk aux légères touches de pop. Au duo, vient ce greffer Émilie Nguyen Ngoc à la guitare et ajoute ainsi une touche féminine. De plus, il paraîtrait qu’un nouveau membre pourrait bientôt rejoindre leurs rangs : Félix Morel (Panopticon Eyelids).

La troupe est ainsi prête à faire danser les foules pour la fin du monde, au son de leurs guitares électriques, synthétiseurs et sous la voix chaude de Marco Paulo.

Construit avec les moyens du bord, très Do It Yourself, les sept chansons qu’ils présentent sur leur bandcamp est en téléchargement gratuit.

Pyongyang, c’est autant une intention musicale qu’un désir de confronter les cultures de masse et l’underground. Il s’agit d’une réappropriation, une synthèse magnifique, trash, punk et pop. Voici du dystopique électrique funk. Enjoy!

Plus on lit. - Radio Canada
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