Le Divan Orange est déjà bien rempli lorsqu’Emilie Kahn commence à jouer sur sa harpe prénommée affectueusement Ogden. Le coup d’envoi est donné pour cette soirée organisée par le festival MEG (Montréal Électronique Groove).

Sur scène, Emilie est accompagné de trois musiciens, dont Jesse Mac Cormack, producteur du mini EP d’Emilie & Ogden. Il est très rare de voir un musicien jouer de la harpe lors d’un concert et on en est d’autant plus émerveillé par Emilie qui nous donne un beau spectacle. En finesse, en doigté, en beauté et avec beaucoup d’aplomb, elle dirige la troupe. En robe blanche, quasiment look classique, elle offre un folk indie profond et touchant. Une merveille qui finit trop rapidement. À trois chansons sur un EP, une ou deux nouveautés et une reprise de Tainted Love, on a malheureusement vite fait le tour.

https://www.facebook.com/pages/Emilie-Ogden

Le Draveur
Le Draveur

David Lagacé et Jonathan Peters composent le merveilleux duo Fire/Work qui sont les suivant sur scène et la raison de ma présence au Divan Orange. J’ai adoré Grand Voyageurs et les ais manqué de peu au Festival Artefact. Chacun sur leur chaise, guitare en mains, micro et pédale au pieds, des lumières vintages accrochés aux pieds du micro, des tambours pas loin, un accordéon ici et d’autres instruments autour d’eux, les deux jeunes hommes se livrent sans retenus. La merveilleuse complicité des deux comparses est quasiment magique. Ils jouent en symbiose. Fire/Work offre du folk indie acoustique et presque organique. On voit la passion et le bonheur qu’ils ont à jouer. Ils le transmettent à la foule.

Quelques nouveautés viennent ponctuer leur performance remplie de leur « hit » tel qu’Heïma ou Elephants.

Bravo!

https://www.facebook.com/fireworksband

Mesparrow débarque de France pour offrir sa performance grâce à l’invitation du MEG. Measparrow c’est une jeune femme du nom de Marion Gaume qui fait des superpositions d’échantillons enregistrés en direct. Elle fait un bruit avec son micro, l’enregistre, le joue en boucle, enregistre un autre bruit qui donne un autre rythme, enregistre et continue, ainsi de suite. Elle chante par dessus cette superposition de son. L’idée est merveilleuse, en album ça fonctionne super bien, mais en live ça pourrait être meilleur. Seule sur scène, avec des lumières qui scintillent à chaque son de basse, c’est beau, oui, mais ça ne vient pas me chercher. La femme alterne avec le piano, mais ne convainc toujours pas. Seulement lorsqu’elle se laisse allé et qu’une pop un peu plus rock que sirupeuse embarque qu’on peut avoir du fun, mais trop rarement. Bref, une super belle soirée tout de même!

https://www.facebook.com/mesparrow

Le Draveur
Le Draveur