Le deuxième album de Panache, Vie de velours vient tout juste de sortir en magasin et en ligne le 10 septembre 2013. Pour l’occasion, Panache, composé de Benoit Fréchette et Carl-Éric Hudon était en prestation gratuite au Divan Orange et nous a offert quelques nouvelles chansons, toujours joyeusement pop-punk, galopante, sautillante et rock!
Pour l’occasion, Le Draveur s’est entretenu avec Carl-Éric Hudon.
Bien excité pour le lancement?
Oui, on est bien content! L’album sortait en magasin mardi, c’est déjà une étape de fait. Le lancement c’est la dernière étape avant d’officialiser le tout, alors on a hâte!
Après le lancement, vous avez des projets?
On a quelques dates de concerts au Hochelaga BBQ à Montréal, au Zaricot à Saint-Hyacinthe et on prépare une tournée avec (Xavier) Caféine et Gros Mené un peu partout au Québec.
Concernant Vie de Velours, est-ce un album plus aboutit que le premier?
C’est sûr que pour le premier album Panache, on a écrit des chansons pendant plus de cinq ans avant de se lancer et d’enfin sortir un album. Alors que pour Vie de Velours, on avait une date où on rentrait en studios et on devait finir des chansons. On s’est dit qu’il fallait sortir ça. Pour le résultat, ça dépend vraiment de ce que les gens vont en penser. Nous on est très fier du résultat, mais on l’a plus vu comme une job qu’on devait faire et qu’on a bien fait.
Vous avez délaissé un peu le côté « Référence de film français »?
Oui, mais pas complètement. Disons que le premier album c’était des blagues à l’interne entre Benoit et moi. On se disait : (Benoit) j’ai fait une référence au film le Genou de Claire de Éric Rohmer et moi je faisais une référence à Hiroshima mon amour. C’était un petit défi qu’on s’était donné, mais cette fois-ci on ne voulait pas continuer parce qu’on n’aime pas la répétition. On s’est laissé beaucoup plus libre au niveau des thèmes. C’est sûr qu’il y a encore beaucoup de clins d’œils à la culture, le cinéma ou la littérature, mais c’est parce que ce sont des choses qu’on aime dans la vie de tous les jours.
On ne vous avait pas taxé d’être un peu snob avec ces références-là?
On s’est rendu compte que notre humour à nous pouvait paraitre un peu hermétique. Ce n’était pas un défi qu’on s’était fait, alors cette fois, on y est allé avec des compositions plus personnelles. Dans nos nouvelles chansons, Benoit y est allé plus émotionnel et personnel, moi aussi j’y suis allé personnel, sans rentrer dans le folk-émotif.
Justement, vous avez chacun vos projets, Panache c’est un « side project » ou votre projet principal?
Pour moi, je dirais ni l’un ni l’autre. D’un côté, j’ai mon projet perso et d’un autre côté je fais Panache. Dépendant à quel point le monde embarque, si ça marche avec Panache alors on va y aller et se s’y consacrer encore plus. Si Panache ne fonctionne pas, ça risque juste d’être un projet le fun qu’on aime faire, parce que l’importance, ça reste de s’amuser.
Panache, c’est en quelque sorte votre projet « trippant »?
Exacte, c’est trippant! Pour ceux qui connaissent mon projet folk, ils savent que j’ai beaucoup de plaisir à faire ça, mais je ne peux pas sauter partout en show, ni gueuler dans un micro. Je vois Panache, en show, comme mon heure d’entrainement, on court et on saute partout, on crie et on est vidé à la fin. C’est une autre façon de faire de la musique qui nous plait, qui nous permet de lâcher notre fou.
Et le fou, ils l’ont bien lâché au Divan Orange. Le duo a présenté quelques chansons de Vie de velours au plaisir de la foule qui semblait déjà connaitre quelques titres. Léa dans les magasines, Petit Pain et les autres chansons nous sont rentrés dans la tête. Toujours aussi catchy, pop, pleines d’énergies les morceaux ont été livrés avec enthousiasme.
J’ai bien hâte de voir un vrai spectacle, surtout avec Caféïne et Gros Mené!


Une réponse