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Alejandra Ribera a lancé son deuxième album La Boca en février dernier. Il a été acclamé par la critique et très bien reçu du public. Comportant des chansons en anglais, français et espagnole, l’album a été réalisé par Jean Massicotte (Patrick Watson, Pierre Lapointe). On compare facilement Alejandra à des chanteuses telles que Adele, Björk, Tori Amos et Lianne La Havas pour sa voix chaude, intime et passionnée.

Elle présentera La Boca au Club Soda ce jeudi soir dans le cadre du Festival de Jazz de Montréal. Entrevue avec l’artiste.


Comment se présente ton spectacle au Festival de Jazz cette année?

J’avais déjà joué au Festival de Jazz il y a quatre ans, avec la parution de mon premier album, mais cette fois c’est différent, car je suis montréalaise. J’ai déménagé il y a deux ans et demi et pour moi c’est un moment d’humilité que j’ai hâte de vivre. La dernière fois, j’étais venu avec un band de Toronto, mais maintenant j’ai un band ici.

Je travaille aussi avec un trompettiste et avec un percussionniste qui vont venir de Toronto.

Comment aimes-tu Montréal depuis que tu y résides?

Quand je suis arrivé, c’était un peu difficile. Je ne connaissais pas beaucoup les gens et je n’avais pas beaucoup d’amis. Parlé en français, ce n’était pas évident non plus. Je ne comprenais pas grand-chose. De plus en plus, j’ai découvert une communauté magnifique et depuis, je me sens à la maison.

Vous avez attendu longtemps après avoir réalisé l’album avant de le lancer, vous n’étiez pas certains du résultat?

On a pris un an pour faire l’album en fait. Nous avons pris tout notre temps Jean Massicotte et moi. Nous avons ensuite attendu une autre année pour le sortir. Nous avons pris tellement de temps pour faire la musique sur l’album que nous voulions que tout soit de la même qualité. De plus, il y avait beaucoup de gens sur ce projet et nous voulions que tout soit en ordre avant de lancer l’album.

L’attente en a valu la peine?

Oh oui! Le premier spectacle après que l’album soit sorti, c’était au Lion d’or et je n’ai jamais vécu une telle expérience. L’ambiance dans la salle était tellement, mais tellement chaleureuse! Je me sentais vraiment chanceuse. L’album a aussi bien été reçu dans la presse et c’est une autre source de bonheur. Je ne savais pas comment on allait le prendre, car il n’y a pas seulement qu’un style sur l’album, mais plusieurs. En plus, j’y chante en trois langues! Je ne savais pas si les gens l’aimeraient, mais force est d’admettre que oui!

Et c’est pour cette raison qu’elle ira le défendre, le faire vivre sur scène au Club Soda, ce jeudi 26 juin.