
Carl-Éric Hudon est de ces artistes encore trop peu connus, malgré la qualité de sa musique et de ses compositions. J’ai beaucoup de respect pour son travail. Je l’ai notamment connu avec le groupe pop-punk Panache dans lequel il joue avec son comparse Benoit Fréchette. Il a aussi deux albums à son actif, Ces tempêtes que l’on avale (2005) et Contre le tien – Ananas Bongo Love (2009).
Carl-Éric Hudon m’éblouit totalement sur son troisième album surprenant de délicatesse folk, Nous étions jeunes, réalisé par Philippe B. J’espère pour Hudon, que cette tangente un peu plus pop, au texte toujours original, mais moins sombre, plus lumineux, amoureux oserais-je, lui ouvrira les portes d’un public plus large auquel son talent mérite.
Son opus possède quelques perles dont Nous étions jeunes, Les Hyènes, Que Dieu bénisse les marathoniennes et la merveilleuses Douce canaille, tu me manques. Parfois racoleur, toujours original, quasi nostalgique, il offre une folk pop hors-norme et radieuse auquel il est facile d’adhérer et de se laisser emporter. À écouter dans un parc en regardant les filles défiler.
En spectacle au Festival Artefact cet été pis tous les jeudis de mai, au Divan Orange en 6@8.
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