L’édition 2013 du Festival de la Poutine de Drummondville avait lieu du 22 au 24 août. Les gros noms de cette édition était Groenland, Radio Radio, Lisa Leblanc, Les Soeurs Boulays, Karim Ouellet, Les Cowboys Fringuants, Chantal Archambault, Coeur de Pirates et Robert Charlebois. Initialement fondé par les membres des Trois Accords, le Festival de la Poutine qui n’était d’abord qu’une grosse blague est devenu l’un des rendez-vous marquant de l’été et l’un des plus gros festivals à Drummondville (n’oublions pas le Mondial des Cultures.)
Le vendredi 23 août, Cégep en spectacle ouvrait la soirée. J’avoue être arrivé un peu tard, mais juste à temps pour la fin de la prestation des Soeurs Boulays. J’étais loin, mais on a pas besoin d’être très proche avec les Boulays tellement que leur musique vient te chercher. C’est fou comme elles sont magiques ces filles.
Délicat, délicieux et tellement savoureux les Soeurs Boulays charme le cœur sur album comme sur scène. Les frissons sur les bras, dans la colonne et le sourire aux lèvres, elles te remplissent d’émotions et de beauté. C’est simple et compliqué. On aime, encore et toujours.
Ensuite, on va se mettre en ligne pour aller chercher une poutine. Cette année le festival a invité 6 poutineries, des camions de rues comme on en a vu à Montréal cet été, dans les rues et les festivals.
Le problème majeur du festival : Ils n’ont pas prévu un aussi grand achalandage devant les camions! Ceux-ci ont eux peine à fournir la masse des festivaliers. Avec 11 500 personnes… Un record d’assistance depuis l’existence du festival! Il a fallu attendre une heure(!) dans une ligne pour se rendre compte qu’il n’y avait presque aucune file pour les deux cantines à poutine dans le fonds du terrain du Parc Woodyatt. Finalement, au moins, nos poutines ont valu la peine d’attendre : Tacos et poutine aux patates douce, miam!
Pendant que nous (ma blonde) attentions en file, j’allais voir Karim Ouellet animer et amuser une foule avec ses chansons jazzées, groovy, rythmées, pop, soul, électro, un peu rock, un peu BEN GROS l’fun et remplis d’amour.
Fort de ses deux albums Plume et Fox, Karim Ouellet à tous les atouts pour offrir un spectacle de qualité et diversifié.
Ce sont les Cowboys Fringants qui ont eu la joie de finir la soirée en réchauffant une foule pas mal déjà chaude et conquise. La foule chantonnait, dansait et fêtait avec joie. L’énergie du groupe était magnifique. Ils y sont allés avec beaucoup de leurs succès (il y en a tellement!). Pour ma part, ça devait bien faire 6 ans que je n’avais pas vu les Cowboys en spectacle et j’étais bien heureux de réentendre La Reine, La manifestation et Ti-cul.
Le Festival de la Poutine de Drummondville avait des airs de spectacle de la Saint-Jean, famille, amis, fierté, poutine, musique et culture québécoise étaient à l’honneur. Un beau succès malgré l’attente aux cantines à poutine qui, selon un message Facebook sur la page du festival avait été réglée le lendemain grâce à des mesures pour encadré l’attente. Tant mieux, être victime de son succès n’est pas donner à tous!
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