kamouraska

Laurence-Anne vient de mettre en ligne un délicieux EP de quatre petites pistes colorées avec des teintes sombres dans lesquelles on retrouve une poésie attachante, intéressante, vagabonde et douce.

Ses mélodies accrocheuses, son folk-divaguant, sa voix claire et singulière me font quelques fois penser à Fanny Bloom lorsque celle-ci est délicate et d’autrefois, je pense à l’univers d’une certaine Laura Babin. Sa folk-pop est un peu éclatée et on la retrouve parfois suave et sensuelle (notamment sur Boréales). Il y a une magnifique utilisation du violoncelle sur Naufrage, en plus d’effets sonores brillamment utilisés que l’on retrouve aussi sur Lumière. Laurence-Anne arrive à créer des images et des moments intimes, doux et poétiques.

On ne réinvente rien ici, mais j’ai tout de même un petit crush sur l’ensemble de sa proposition, sur son univers, ses paysages imaginaires et sa folk-mystère, comme elle le décrit si bien.